Vous avez dit "summerlab" ?

Temps de rencontre et atelier coopératif temporaire, un summerlab rassemble des personnes aux motivations diverses, aux croisements des disciplines (créateurs⋅rices, chercheur⋅euses, activistes, entrepreneur⋅ses, artistes …), autour de thématiques (des nœuds) qu’ils interrogent ensemble.
des perosnnesa asisses au soleil semblent écouter quelqu'un parler
Faire, penser, partager, coopérer

Voilà de quoi le summerlab est l’espace et le moment. Construit pour permettre la plus grande convivialité (hospitalité, mixités, bienveillance, espaces libres, repas partagés, soirées, etc.), ses contenus sont proposés par les participant⋅es eux⋅elles-mêmes. La participation est sur inscription, sans critères de sélection.

Renouveler les espaces d’apprentissage et d’échanges

Cette rencontre se construit autour de deux champs de valeurs issus des cultures libres et de l’auto-gestion favorisant l’apprentissage ouvert, les collaborations et les productions coopératives. C’est une manière de renouveler des espaces d’apprentissage et d’échanges, en particulier ceux de l’éducation populaire, au service de l’émancipation des individus et de la libre circulation des idées et des contenus dans une société en « régime numérique», c’est-à-dire considérant la technologie comme un milieu et non seulement comme un outil. C’est une alternative à l’apprentissage hiérarchisé et expertisé, à la consommation de formation, à la privatisation des idées …

Un programme collaboratif et convivial

Les participant⋅es se retrouvent chaque jour autour d’une assemblée générale durant laquelle ils⋅elles sont invité⋅es à discuter les questions pratiques, partager des informations, proposer des ateliers. Autour de ces temps collectifs, chacun⋅e organise son travail, ses échanges, ses circulations entre les groupes et les espaces au fil de la journée. Souvent la convivialité passe aussi par les repas partagés, en accord avec les valeurs d’un summerlab (par exemple avec des produits locaux, ou de récupération, cuisinés collectivement, ou de manière douce, etc.). Des temps informels permettent de sortir de l’espace de l’atelier, comme des soirées festives dans divers lieux de la ville, avec parfois la contribution des participant⋅es eux-mêmes. La bonne gestion de ce type de rencontre s’appuie sur des outils partagés d’organisation, d’animation, de production, de facilitation de la participation et des échanges.

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